Société
Pour le ministre Kibala, c’était une occasion de procéder non seulement à l’échange de vœux, mais aussi pour faire le point sur la manière dont les activités ont été pilotées au cours de l’année 2013. Ce, en vue de tirer le bilan qu’il faut et capitaliser les leçons du passé pour mieux aborder la nouvelle année avec engagement et décision. "Ne voulant pas déroger à la pratique, j’ai estimé qu’il était nécessaire qu’on se retrouve pour évaluer ensemble notre parcours sur le chemin de la réforme et, à l’occasion, remobiliser les nouvelles énergies pour accélérer le rythme dans la mise en œuvre de la réforme de l’administration publique", a-t-il informé.
Pour le patron des ressources humaines, toute l’attention du gouvernement reste focalisée notamment sur le rôle central de l’administration publique dans l’orientation vers l’échec ou le succès de tout le programme de la réforme de l’Etat. "D’où, la nécessité d’une stratégie de redynamisation du processus visant la redéfinition des rôles et missions de l’administration publique pour la rendre capable de soutenir cet ambitieux programme de réforme générale de l’Etat, par la mise en œuvre d’une série d’initiative de réformes audacieuses visant l’administration elle-même", a rappelé Jean-Claude Kibala.
Avec la même détermination que lors de son avènement à la tête de la Fonction publique congolaise, Kibala reste convaincu que les politiques publiques seront plus performantes si et seulement si l’administration publique reste en mesure de répondre efficacement aux besoins des citoyens et de modernisation du pays. Pour ce faire, le ministre de la Fonction publique partage l’avis de ceux qui pensent qu’un Etat fondé sur une administration efficace, intègre, transparente et qui reste proche des citoyens est indispensable à un développement humain durable. Lors de l’ouverture de cet atelier, il a été révélé que l’administration publique doit être l’interface entre le gouvernement, la société civile, le secteur privé et les citoyens. Son rôle est donc prépondérant dans toute démarche souhaitée réformatrice et refondatrice de l’Etat. "Etant tout notre objectif au cours de l’année qui vient de s’achever, tout a consisté à renforcer ce rôle de l’administration publique pour qu’il contribue progressivement à rendre les politiques publiques plus adéquates aux besoins des citoyens et plus crédibles par rapport à l’ampleur des défis de développement et d’émergence des Etats qui les mettent en œuvre", martèle Kibala. A l’en croire, cet objectif s’est construit autour d’une stratégie révisée qui replace l’administration publique au cœur de l’action réformatrice et refondatrice de l’Etat et qui remet le fonctionnaire, premier bénéficiaire de la réforme, au centre des préoccupations de l’action publique. Elle vise à rendre l’administration plus dynamique, innovante et techniquement capable de capitaliser les capacités offertes par l’acquisition de nouvelles pratiques et de nouveaux outils. Notamment, grâce à des technologies modernes plus adaptées et marquées par les principes d’intégrité, de transparence, d’efficacité, d’efficience, de rationalité et de gestion axée sur les résultats. "Il est donc clair qu’une telle stratégie portera davantage de résultats si elle rencontre l’adhésion d’une large majorité d’acteurs concernés. D’où, la nécessité d’adopter une stratégie de communication en vue d’impliquer les agents et fonctionnaires de l’Etat que vous êtes parce que considérés comme les bénéficiaires directs des retombées de la Réforme", a fait savoir le ministre.
Politique de la Réforme
Lors de son allocution, le ministre de la Fonction publique a signalé que la politique de la réforme vise à impulser une nouvelle dynamique et à exploiter différentes options stratégiques nécessaires pour susciter des changements qu’imposent et créer les effets et impacts voulus, sans compromettre les principaux acquis des réformes sectorielles et structurelles engagées jusque-là, en tirant des leçons des expériences passées dans ce domaine. Par ailleurs, cette politique vise aussi à appliquer et faire respecter les normes, les règles et procédures légales et réglementaires existantes en matière d’organisation, de gestion et de fonctionnement de l’administration publique, c'est-à-dire, le statut. Une autre vision de la politique de cette réforme est d’introduire d’importantes innovations et de nouvelles pratiques de gestion publique axée sur les résultats et qui agissent non seulement sur l’homme, les structures et les infrastructures mais aussi et surtout sur l’environnement immédiat de travail et l’administration au sein desquels évolue le fonctionnaire, tout en y introduisant progressivement et à un rythme bien dosé les méthodes, outils, techniques et technologies beaucoup plus modernes, permettant à l’administration publique de remplir quotidiennement, avec l’efficacité, rationalité et efficience, ses missions, fonctions et tâches.
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