Kinshasa: destruction des constructions anarchiques au quartier Matonge II dans la commune de Kalamu

Des constructions anarchiques érigées au fond de l’avenue Badjoko, à la rive de Kalamu, au quartier Matonge II, dans la commune éponyme à Kinshasa, en République démocratique du Congo, ont été détruites par le vice-gouverneur de la capitale congolaise, a rapporté un communiqué parvenu dimanche à l’ACP.

« Il y a un pont secondaire qui doit être jeté sur la rivière Kalamu, afin de relier l’avenue Badjoko à l’autre rive. On ne saura pas faire exécuter les travaux tant que l’emprise ne sera pas libérée. Le gouvernement provincial avait déjà adressé une mise en demeure à la population qui occupait anarchiquement ces espaces. Mais aucune suite n’a été donnée », avant de poursuivre : « La ville de Kinshasa a même donné de l’argent à cette population pour lui permettre d’aller trouver des espaces ailleurs. Mais ils ont préféré bouffer cet argent et sont restés sur place. Il était temps de clore ce dossier qui n’a que trop duré. Maintenant, les travaux de construction du pont peuvent s’exécuter sans problème », a déclaré le vice-gouverneur, Gérard Mulumba, à travers la source précitée.

Et d’ajouter : « C’est depuis longtemps que les gens qui occupent illégalement ces espaces ont été prévenus. Nous avons constaté qu’ils n’avaient pas la volonté de libérer l’emprise publique. Voilà pourquoi il est important de passer directement à l’acte. Ce n’est pas normal que des gens s’entêtent à ne pas obéir à la loi ».

La destruction de ces bâtiments érigés anarchiquement sur les emprises de l’avenue Badjoko a été saluée par le bourgmestre intérimaire de Kalamu, Samuel Bamue qui s’est réjoui de ce geste : « Je dis grand merci au vice–gouverneur pour son intervention à propos de ce dossier. C’est depuis longtemps que la commune se battait pour que cet espace soit libéré », peut-on lire à travers le communiqué.

La démolition des constructions anarchiques intervenue sur l’avenue Badjoko s’inscrit dans la suite logique de l’opération « Coup de poing » initiée depuis janvier 2023 par l’hôtel de ville de Kinshasa, dans le but de dégager les emprises publiques le long des avenues de la capitale congolaise.