L’Institut sud-coréen « KRIVET » envisage un partenariat avec l’INPP

Le président de l’institut « KRIVET » spécialisé dans l’enseignement technique et dans la recherche sur la formation professionnelle  en République de Corée du Sud, Lee Yong-Soon, a exprimé la possibilité d’entamer un partenariat avec l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) dans les volets d’échanges d’expériences et de transfert de la technologie.    
 
M. Lee, qui effectue une mission dans le cadre d’un projet de l’Unesco (Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture) axée sur la formation technique dans les pays membres de la Communauté de développement des pays de l’Afrique australe (SADC) dont la RDC, s’est dit satisfait de la qualité de la formation et des formateurs, des équipements didactiques et des infrastructures d’accueil à l’INPP.

Il a fait savoir que cet institut a un rôle  important à jouer dans le développement des compétences de la population jeune de la RDC.

« C’est grâce à la formation professionnelle que la Corée du Sud est passée de statut de pays endetté en pays donateur », a  laissé entendre M. Lee qui a salué par la même occasion la dynamique de progrès instaurée à l’INPP. Il a promis de poursuivre des discussions à Séoul autour de la possibilité d’entamer une coopération entre l’institut KRIVET et l’INPP.

A ce sujet, l’Administrateur directeur général de l’INPP, Maurice Tshikuya Kayembe, accompagné du directeur général adjoint Claudine N’dusi, a  plaidé pour une coopération entre son institut et  l’Agence coréenne de coopération internationale (COICA) par le biais de l’Unesco.

M. Tshikuya a fait voir à ses hôtes que la population de la RDC est en majorité jeune et que celle-ci n’a pas eu de chance de poursuivre un cycle normal de l’enseignement formel. La solution pour cette frange de la population reste la formation technique qui permettra à ces jeunes de créer, grâce aux métiers, des revenus dans un marché local de production des biens et des services, a-t-il indiqué.

Il a  traduit la volonté de l’INPP à travailler selon le modèle de la Corée qui,  par  la formation technique, est devenue une grande économie mondiale. En 1960, le produit intérieur brut (PIB) sud-coréen était identique à celui de la RDC, a rappelé l’ADG de l’INPP, citant un ancien  diplomate coréen, avant de soutenir que la RDC est en marche pour rattraper ce retard.

M. Tshikuya a salué l’initiative de l’Unesco qui a inscrit  le volet de la formation technique et professionnelle dans son projet en RDC.

L’INPP est disposé à apporter un appui continu au projet de renforcement des capacités des enseignants des écoles techniques soutenu depuis 2014 par l’Unesco en RDC, particulièrement à Kinshasa où le projet a démarré à l’institut technique de Bumbu, sud de Kinshasa.

De son côté, le coordonnateur du projet de l’Unesco en RDC, M. Kabala, a indiqué  que son organisation soutient le partenariat constructif avec l’INPP. L’Unesco attend consolider ce partenariat pour l’amélioration du niveau des enseignants des écoles techniques grâce à l’expertise de l’INPP, a-t-il ajouté, circonscrivant à cet effet la visite des experts de KRIVET à l’INPP.

La délégation sud-coréenne était composée de 9 experts dont M. Park, représentant de l’Unesco en RDC.