Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
mediacongo
Retour

Diaspora

Un étudiant congolais tué en Afrique du Sud

2015-07-12
12.07.2015 , Kinshasa
Diaspora
2015-07-12
Ajouter aux favoris
Une horde d'étrangers est allé faire une chasse à l'homme à Hout Bay, jeudi 09 juillet 2015, un assaut dans les rues de Imizamo Yethu, établissement informel, pour chercher les tueurs d'un Congolais.

Nchikala Ngoy (23 ans) a été poignardé à huit reprises dans le dos et à la tête après s’être fait cambrioler sur son chemin de retour en revenant de la Bibliothèque de Hout Bay le mercredi soir (08 juillet 2015).

L'étudiant de l’université de Cape Town - qui a quitté la République démocratique du Congo (RDC) pour l'Afrique du Sud il ya un an - était sur son chemin de retour à sa cabane dans Imizamo Yethu. Ngoy a été tué près de la résidence « La Maison Blanche », un bâtiment abandonné appartenant  a l’Hôtel de ville,  et la plupart sont des criminels.

Un point chaud de la criminalité

La zone autour du bâtiment est un point chaud de la criminalité.  L'Association civique de Hout Bay (ACBH) a demandé à l’Hôtel de ville, depuis 2011, soit de le démolir soit de le mettre dans de très bonnes conditions d utilisation.

Le secrétaire de l'association, Roscoe Jacobs, a déclaré que l’hôtel de ville a aidé et encouragé les crimes en omettant de faire face à son propre bâtiment de problématique.

Lorsque les Congolais concernés ont visité la zone le jeudi, les résidents se rassemblaient à la station de police de Hout Bay, où ils avaient remis un homme soupçonné d'être impliqué dans un autre assassinat. L'homme, accusé du meurtre d'un homme du Malawi il ya deux semaines, a été roué de coups.

« La cible de crimes »

Porte-parole de la police Thembinkosi Kinana ne pouvait pas confirmer les arrestations de jeudi, disant que les rapports de la xénophobie et de la justice populaire étaient « non confirmés ».

« Une plainte de meurtre a été ouverte et trois suspects sont recherchés. Le motif semble être le vol d’un téléphone portable qui a été volé », a t-il dit.

Le frère de Ngoy,  Valery, a dit que la foule était composée de Congolais, Zimbabwéens, Ghanéens, Malawites, Ougandais et d’Angolais qui se sont réunis le jeudi après avoir été, en permanence, « la cible de crimes ».

Il a dit qu’un groupe de jeunes hommes, qui étaient connus comme des criminels dans la communauté, a été protégé par leurs familles.

« Ils sont arrêtés, puis relâchés peu de temps après, parce qu'ils sont mineurs. Nous savons qui ils sont. Les Sud-Africains se font voler aussi, mais ils ne sont pas poignardés ou tués. Les voleurs craignent la réaction des autres Sud-Africains, qui risquerait d’être pires. Ils savent qu'ils seront suppliciés du collier», a déclaré Valery.

Par ailleurs, a-t-il ajouté, « les quelques Sud-Africains sont bien avec nous, ce sont les voyous qui sont un problème ; ceci est un problème de la criminalité, mais aussi leurs familles les soutiennent aussi il est donc difficile de dire si cela est la xénophobie ».

Jacobs a condamné l'Hôtel de ville Jeudi, affirmant que son échec à démolir la « Maison Blanche » aidait les crimes. « La communauté, dirigée par le Forum de police communautaire, a demandé la démolition de cette maison depuis l'automne 2011 », a-t-il précisé.

Membre de l’unité pour la protection et la sécurité JP Smith a dit que « la police et les services de maintien de l’ordre étaient au courant du problème et patrouillaient dans la zone ».

Smith a déclaré que « le bâtiment allait bientôt être surveillé d’abord avant d'être éventuellement être démoli ».

La Communauté congolaise est très concernée par ces attaques, car Ngoy est le troisième Congolais à être tué dans des circonstances cruelles depuis les attaques xénophobes qui ont commencés en Afrique du Sud depuis janvier 2015.

En tant que vice-président du Forum de la Diaspora africaine, j’ai participé au 25èm Sommet de l'Union africaine pour discuter avec les Etats membres sur des mesures qui doivent être prises pour réduire la violence contre les autres Africains dans certains pays africains, surtout en Afrique du Sud.

En fait, les Africains ne devraient pas en principe être forcés de quitter leur pays d’origine s’il y avait la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme, la liberté d’expression, les emplois, stabilité politique/économique, la vraie gestion de l’environnement, le respect de la dignité de la personne humaine et la vraie justice.


C’est vous qui le dites :
8597 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Expulsions vers la RDC : le Congo réfute des « crimes contre l’humanité »
left
Article précédent Incitation à la haine raciale : Cécile Kyenge attaque en justice

Les plus commentés

Politique Fervent Kabiliste jusqu'il y a peu, Henry Magie rejoint Nangaa et l'AFC dans la rébellion

28.03.2024, 12 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 8 commentaires

Afrique Pour Paul Kagame, l’armée sud-africaine ne devrait pas combattre le M23 « qui défend ses droits »

27.03.2024, 7 commentaires

Politique Diplomatie : Félix Tshisekedi en visite de travail à Lomé ce mercredi

27.03.2024, 6 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance