Sepp Blatter, le président de la FIFA, a de nouveau affirmé que l'élection présidentielle de 2016 ne devait pas faire de l'ombre à la réforme de l'instance internationale.
Sepp Blatter, le président de la FIFA, n’en a pas fini de se justifier après le scandale de corruption qui a éclaté à la FIFA en mai dernier. Dans le magazine hebdomadaire de la FIFA qui sort ce vendredi, Blatter tente une nouvelle fois de se dédouaner. « L’indignation populaire concernant la FIFA durant les dernières semaines était essentiellement dirigée vers moi. Je n’ai pas de problème avec cela car je sais me défendre, explique le dirigeant. Toutefois, je réclame un peu de justice : je ne suis pas responsable de ce que font les membres du gouvernement [du comité exécutif de la FIFA] que je n’ai pas élu. Le président de la FIFA doit travailler avec les personnes que lui ont proposées les confédérations », rappelle-t-il.
« Le futur de la FIFA est en jeu »
Sepp Blatter a aussi tenu à rappeler que la nouvelle élection présidentielle à venir en 2016 n’était pas plus importante que la réforme de la Fédération internationale. « Mettre quelqu’un dans le bureau du président est finalement une attraction, bien mise en scène sous les projecteurs. J’espère que le congrès ne sera pas aveuglé par cela, car le futur de la FIFA est en jeu. Dans les cercles européens, une seule chose compte : l’élection présidentielle, a déploré le Suisse, glissant au passage une petite pique à son meilleur ennemi, Michel Platini. La réforme nécessite une déclaration d'intention claire de la part du comité exécutif et du congrès », ajoute Blatter.