Santé
Les statistiques de différents instituts de recherche, les rapports d’institutions médicales africains et internationales convergent. La République démocratique du Congo enregistre depuis plus d'une décennie un remarquable déficit en soins au bénéfice de la population. La RDC, entend-on dire, est aujourd’hui le pays de toutes les possibilités, un pays d’avenir, à en croire les médecins venus de tous les coins de l’Afrique centrale.
En dépit de ses atouts, la République démocratique du Congo représente, d’après le constat des diverses sources médicales, beaucoup de faiblesses dans la qualité des soins médicaux. Le sens de l’éthique qui, hélas, frappe encore beaucoup de médecins, renvoie l’image, certes déformée, d’un pays en perpétuelle dérive sur le plan de la qualité des soins de la population. Or, la réalité est toute autre. L’Ordre des médecins va de mieux en mieux, le respect de l’ordre est maintenu, les dirigeants exigent l’application du serment d’Hippocrate.
A l’ouverture de ces travaux, le jeudi 25 juin 2015, le ministre de la Santé publique de la RDC avait mis l’accent sur l’importance du rôle que doit jouer un médecin. Félix Kabange Numbi avait rappelé que l’Ordre des médecins, dans son rôle, doit veiller à ce que les médecins fassent preuve de dextérité dans l’exercice de l’art de guérir, en combinant les connaissances scientifiques en la matière et les principes d’éthique dans le but d’optimiser la qualité de prise en charge médico-sanitaire des malades en RDC.
Ainsi, plusieurs médecins congolais et ceux de quelques pays africains notamment, du Gabon et du Cameroun, ont profondément réfléchi sur la prise en charge médico-sanitaire en République démocratique du Congo. Ils se sont basés sur le thème évocateur de ce 5e Congrès intitulé : « L’Ordre des médecins et la prise en charge médico-sanitaire en RDC ». Trois sous-thèmes ont été exposés au cours de ces assises. Il s’agit de la prise en charge des malades, l’enseignement de la médecine et le fonctionnement de l’Ordre des médecins.
Prenant une part active à ce forum de haut niveau des médecins, le président du Conseil national des médecins, Antoine Mbutuku, avait souligné que ce congrès est organisé dans le but d’améliorer la qualité des soins au bénéfice de la population congolaise. Selon lui, à défaut de guérir, les médecins doivent soulager leurs patients. La médecine, avait-il déclaré du haut de la tribune du Congrès, est un cadre idéal et légal de réflexion, d’orientation et de prise de décisions importantes imposables à tous les médecins.
Les recommandations issues de ces travaux vont effectivement recadrer la prise en charge médico-sanitaire en RDC.
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