Politique
Un juge sud-africain a ordonné d'empêcher le président soudanais Omar el-Béchir de sortir de l'Afrique du Sud, où il se trouve pour un sommet de l'Union africaine, car il fait l'objet d'un mandat d'arrestation international, rapportent des défenseurs des droits civils.
M. el-Béchir est apparu pour une photo de groupe avec d'autres chefs africains, dimanche au sommet à Johannesbourg. Il portait un complet-cravate trois-pièces bleu et souriait pour les caméras.
Plus tôt dimanche, un juge a ordonné aux autorités de l'empêcher de sortir du pays car la Cour pénale internationale (CPI) est à ses trousses.
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC, en anglais), a affirmé avoir donné l'immunité à tous les participants au sommet. Il ajoute qu'il s'agit des normes internationales pour les pays hôtes de tels rassemblements de l'Union africaine ou des Nations unies.
L'ANC a donc demandé au gouvernement de contester l'ordre d'arrestation du président el-Béchir, ajoutant que les pays africains et est-européens «continuent injustement de faire les frais des décisions de la CPI».
Avant les événements de dimanche, l'Union africaine avait demandé à la CPI de cesser toute procédure contre les présidents en poste. Elle a aussi affirmé qu'elle ne demanderait à aucun de ses États-membres d'arrêter des dirigeants en vertu des ordres de la CPI.
M.el-Béchir a déjà voyagé auparavant et les autorités locales ne l'ont pas arrêté, contrairement à ce que demandait à CPI, basée à La Haye aux Pays-Bas.
Le centre des litiges de l'Afrique du Sud, un groupe de défense des droits de l'homme, dit avoir obtenu une décision d'un juge pour empêcher le président soudanais de quitter le pays. Il est accusé de génocide et d'autres crimes.
La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a déjà soutenu que l'Afrique du Sud était sous l'obligation judiciaire d'arrêter M. el-Béchir et de le livrer au Tribunal international. Son bureau est en contact avec les autorités sud-africaines depuis qu'elle est au courant de la visite du président.
"S'il n'est pas arrêté, le dossier sera remis à l'assemblée des États parties du Tribunal et au Conseil de sécurité des Nations unies", a-t-elle indiqué. Le cas portant sur la région du Darfour a été référé à la cour internationale en 2005.
Les accusations pesant contre le président soudanais, qui a pris le pouvoir en 1989 par un coup d'État, découlent d'atrocités commises durant le conflit au Darfour, qui a fait 300 000 morts et deux millions de déplacés sous l'autorité du gouvernement.
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