L’APLC appelle à dénoncer les actes de corruption

L'agence de prévention et de lutte contre la corruption lance un formulaire de dénonciation des actes de corruption. 

Via son site internet, « il est désormais possible de prévenir l’agence, d’actes de corruption par des éléments probants, vidéos, audios ou photos », annonce à Top congo Thierry Mbulamoko.

https://aplc.cd/formulaire-de-denonciation/

Le coordonnateur de l’APLC invite les congolais « et tous ceux qui ont choisi notre pays comme deuxième pays » à dénoncer tous actes de corruption, escroquerie, traffic d’influence, enrichissement illicite ou blanchiment d’argent dont ils pourraient être les témoins. 

« Il faut que chacun d’entre nous fasse son devoir citoyen, pose ce geste patriotique de désapprobation à ces anti-valeurs. Les institutions ne pouvant pas être partout, il est important que l’on porte à l’attention du public ces actes qui créent un manque à gagner à la communauté et deviennent, au quotidien, des tracasseries ». 

Thierry Mbulamoko précise que ce n’est pas pour rien qu’on dise en lingala, « soki omoni ndoki belela (on ne peut que crier face à de tels actes) qui concernent corrompus et corrupteurs dans tous les domaines, du policier au haut fonctionnaire, en passant par le mandataire public, l’enseignant, le journaliste, même les sportifs et musiciens ». 

Tout le monde est concerné et tout le monde doit se sentir concerné à lutter contre ce fléau, estime le coordonnateur de l’agence de prévention et de lutte contre la corruption. 

Le coordonnateur de l’APLC garantit l’anonymat aux témoins et lanceurs d'alertes. 

2 maisons sur 3 spoliées

L'APLC qui se penche depuis quelques mois sur la spoliation du patrimoine de l’État.

« Sur 100% des biens qui font encore l’objet de nos investigations, 60 à 70% des biens qui ont fait l’objet de nos enquêtes sont bel et bien des biens qui ont été spoliés. Et l’État doit rentrer dans ces droits », prévient Thierry Mbulamoko.