Ayant autrefois, à bien des reprises et de bien des manières, parlé aux pères par les prophètes, Dieu, à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans le Fils.

Hébreux 1. 1, 2

Il avait encore un unique fils bien-aimé ; il le leur envoya, lui aussi, le dernier.

Marc 12. 6

Bien plus qu’un prophète

Lecture proposée : Matthieu 17. 1-8

Peu avant sa mort, Jésus monte sur une montagne avec trois disciples. Là, il change d’apparence. Son visage brille comme le soleil, ses vêtements sont blancs comme la lumière. Moïse et Élie apparaissent, et parlent avec lui de sa mort prochaine (Luc 9. 31). Pierre, ébloui par cette gloire, propose de faire trois tentes, une pour Jésus, une pour Moïse et une pour Élie. Il met Jésus au même rang que ces deux prophètes d’autrefois. Mais Dieu le Père intervient aussitôt. Il déclare : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ; écoutez-le”. Il ne peut accepter qu’on mette son Fils au même rang que Moïse et Élie, si éminents soient-ils !

Certaines religions accordent à Jésus beaucoup de respect, elles le considèrent comme un prophète remarquable. Mais elles rabaissent ainsi sa gloire personnelle, celle du Fils de Dieu lui-même. La lettre aux Hébreux (texte du jour), affirme que le temps où Dieu parlait à son peuple par des prophètes était terminé. En Jésus, son Fils, Dieu parle maintenant à tous les hommes d’une manière directe.

Jésus dit de Jean le Baptiseur, son précurseur, qu’il est “plus qu’un prophète” (Matthieu 11. 9). Si celui qui prépare le chemin du Seigneur est qualifié ainsi, qu’en est-il du Messie qu’il annonce ? Une parabole confirme que Jésus est le dernier message de Dieu aux hommes (texte du jour). Par conséquent, ceux qui prétendent apporter une révélation complémentaire, ou contradictoire, au message de Jésus, ne viennent pas de Dieu.

(La Bonne semence)