Par l’Éternel les pas de l’homme sont affermis, et il prend plaisir à sa voie : s’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu ; car l’Éternel lui soutient la main.

Psaume 37. 23, 24

Les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée.

Romains 8. 18

La résilience

En mécanique, la résilience est la capacité d’un matériau à absorber les chocs. En psychologie, c’est la faculté à surmonter les chocs traumatiques liés aux épreuves de la vie. Souffrances physiques ou psychiques, détresses, questions de tous ordres peuvent nous submerger. Où trouver de l’aide ? Comment sortir de l’angoisse ? Comment rebondir et reprendre goût à la vie ?

La Bible nous dit : “Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force est mince” (Proverbes 24. 10). Nous réalisons par expérience que nous n’avons pas de force en nous. Nous sommes vite abattus. Mais Dieu ne veut pas que nous soyons envahis par le découragement. Il a fait des promesses dans sa Parole : “L’Éternel soutient tous ceux qui tombent, et relève tous ceux qui sont courbés” (Psaume 145. 14). L’apôtre Paul lui-même a enduré beaucoup de souffrances au service de son Sauveur. Il avait été accablé au-delà de ses forces, au point de désespérer même de vivre (voir 2 Corinthiens 1. 8…) Mais il a pu dire aussi : “J’endure ces souffrances ; mais je n’ai pas honte, car je sais qui j’ai cru” (2 Timothée 1. 12). Pour lui, Dieu n’était pas une idée vague, il était bien son Père avec qui il entretenait une relation de sûre confiance. Sa résilience dans l’épreuve ne venait pas de sa force intérieure mais du secours qu’il trouvait en Dieu. Il avait conscience d’être lié à un Dieu puissant et fidèle, qui le gardait chaque jour. Il savait aussi que la gloire à venir, dans le ciel, surpassait toutes les peines présentes.

(La Bonne semence)