Henri - 12.01.2018 - Dépassionnons le débat. Mois, je crois que l'Eglise a compris que la voie tentée par le Cardinal était très incertaine et même dangereuse. On se trompe en pensant qu'on peut facilement faire "dégager" JKK du pouvoir comme on extirperait une chique (liyanzi) d'un orteil. Rien n'est moins sur. Et puis, les effets collatéraux d'une telle démarche peuvent être très très catastrophiques dans un pays comme la Rdc qui ressemble à une poudrière capable de s'enflammer pour longtemps à la moindre étincelle.On compterait des morts par centaines, si pas par milliers. Et puis, a-t-on même pensé tout simplement à la "guerre de succession" qui s'engagerait aussitôt après? Je regrette que l'Église n'ait pas bien examiné tous les contours des choses plus tôt. Évidemment quand on développe de la haine, la passion prend le dessus sur la raison et l'objectivité. Heureusement qu'elle retrouve quand même la voie de la raison. Mais, comme on dit "Bozoba liboso, mayele sima". Je vois, moi, l'ombre du Cardinal derrière la démarche de la CNCO à Brazzaville. Il me parait fort possible que que ce soit lui qui a envoyé Utembi chez son beau-frère Sassou pour l'amener à intervenir. (Il l'a déjà fait par le passé). Remarquez et appréciez le changement de ton: l'exigence du "respect de l'Accord" fait désormais place à la nécessité d'organiser les choses "selon le calendrier publié par la CENI". Je crois que nous devons tous donner de la chance à une telle démarche pacifique.