Les vivres frais, un danger pour la santé publique

Depuis plusieurs décennies, le congolais consomme mal. En effet, 75% des populations congolaises ne consomment que des vivres frais importés.

Plusieurs causes sont à la base de ce penchant entre autres, la mauvaise politique gouvernementale en matière agricole et d’encadrement des petites et moyennes entreprises versées dans l’élevage des bovins, de la volaille et dans la pisciculture.

Ainsi, faute de cette politique, les opérateurs économiques de la RDC se sont reconvertis en nutritionnistes, s’offrant le luxe de proposer aux consommateurs des produits alimentaires venus de loin, la nourriture qui leur cause plus de mal que de bien, aux qualités hygiéniques très douteuses.

Pis, ces opérateurs ne touchent pratiquement pas aux vivres frais livrés aux consommateurs. Les congolais ignorant en matière nutritionnelle, raffolent les Mbanga, Makoso, cuisse, foie, cœur, rognon, dindon et Mikongo ya soso, à cet lot, s’ajoutent de nouveaux arrivages que sont des pattes de la volaille et autres. Les consommateurs savent-ils seulement à quel danger ils s’exposent en consommant régulièrement des vivres importés ?

Certes non ! Mais les nutritionnistes formés affirment avec force qu’une mauvaise nourriture entraîne inévitablement de pathologies qui finissent par réduire l’homme à sa plus simple expression au plan physique et psychologique. Il est donc vrai que les consommateurs congolais ne sont pas protégés par le pouvoir public comme cela se passe sous d’autres cieux.

Outre donc sa mission de veiller à l’intégrité territoriale, le gouvernement congolais par le biais de l’OCC, se devrait également de contrôler minutieusement toute entrée des produits alimentaires en RDC. Force est de constater que malheureusement le gouvernement assiste impassible à l’empoisonnement de son peuple. Les exemples sont légion. Rien qu’en ce qui concerne les produits alimentaires, la liste est longue. Et que dire des produits pharmaceutiques ?