Jeux de la Francophonie : les félicitations du COC aux athlètes pour leur bonne prestation (Alain Badiashile)

Le secrétaire général du Comité olympique congolais (COC), Alain Badiashile, a félicité tous les athlètes de la République démocratique du Congo (RDC) pour leur prestation aux 9èmes Jeux de la Francophonie, organisée, du 28 juillet au 6 août 2023, a-t-il confié dans un entretien, lundi 7 août 2023, à l’ACP.

«C’est que les athlètes de la RDC ont fait une belle prestation dans ce rendez-vous des Jeux de la Francophonie. Pour preuve, leur 9ème position place la RDC dans le top 10 du classement global et final », a-t-il déclaré, mais avec un brin de pincements.

« Mais, si on avait concentré nos efforts dans l’optimisation des capacités techniques des athlètes du pays, nous croyons que nous aurions engrangé un grand nombre des médailles », a expliqué Alain Badiashile qui s’est appuyé sur le cas des lutteurs et de la Fédération congolaise de luttes associées (FECOLUTTA).

« Sur le plan des résultats sportifs, l’exemple de la FECOLUTTA est patent. Avec les maigres moyens, les athlètes ont donné tout ce qu’ils ont eu dans les tripes. La première médaille d’or glanée par la RDC est du lutteur Dany Mukendi Kabeya qui a battu l’arménien, Simonyan Razmik, vice-champion du monde, dans la catégorie de mois de 79 KG. Une victoire très applaudie parce que, à priori, aucune chance n’était accordée au Congolais formé essentiellement à Kinshasa sans avoir rejoint un camp d’entraînement à l’étranger » a ajouté le secrétaire général du Comité olympique congolais qui s’est aussi souvenu d’un vieux discours

« Nous avons toujours clamé haut et fort du manque d’infrastructures sportives qui répondent aux normes internationales et dont nos athlètes ont toujours souffert. Ces infrastructures, dont notre pays est doté, font aujourd’hui la joie de tous les sportifs » a renchéri le n°1 de l’administration du COC.

Les infrastructures sportives, un héritage pour la postérité

Les 9èmes Jeux de la Francophonie étaient aussi l’occasion propice pour Alain Badiashile dire chapeau bas à l’endroit du Président de la République, Félix Tshisekedi, l’acteur principal et le maître des céans de tout ce qui se dit en bien autour de cet événement de Kinshasa et de la RDC.

« Toutes ces infrastructures sportives constituent un héritage que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a légué à la postérité. Raison pour laquelle, le mouvement sportif congolais l’a félicité en tant que premier sportif du pays. En dépit des difficultés qui ont jonché le parcours de la réalisation de cette messe sportive et culturelle de l’univers francophone mondial, il s’est battu bec et ongle et a tenu bon jusqu’au bout de ce rêve congolais. Ces nouvelles infrastructures sportives est la contribution du gouvernement congolais et de ses décideurs qui permettront au secteur des sports de faire un bond en avant et de se développer davantage ».

Ces infrastructures constituent une étape et un aspect des problèmes rencontrés par les athlètes congolais.

« Le pays ainsi doté de ces différents sites, les athlètes devront alors être appuyés par un accompagnement financier de l’Etat congolais. On ne peut pas faire les résultats escomptés sans aucun financement de l’Etat. Toutes les performances réalisées par les athlètes congolais relèvent d’un miracle qui ne va se reproduire à tout moment et dans toutes les disciplines sportives. Il ne faut pas se leurrer sur ces résultats, bien au contraire, on devrait penser à tout l’environnement ambiant des compétiteurs congolais. Les quelques exploits réalisés durant ces 10 jours de compétition de la Francophonie est la résultante de la détermination, du patriotisme et de l’amour-propre des ambassadeurs de la RDC. Mis ensemble, ces facteurs les ont sublimés pour donner de la joie aux millions des Congolais » a affirmé Alain Badiashile, indiquant qu’au-delà de l’acquisition des infrastructures en attendant l’appui de l’Etat relatif au financement, l’on ne peut oublier l’aspect formation au niveau des écoles, des instituts supérieurs et des universités qui sont des vrais viviers pour l’avenir des sports en RDC.